Archives de mars, 2011

Moratoire 2011 sur la filière photovoltaïque

Est-ce toujours intéressant pour le particulier ?!?

Nous allons tenter d’expliquer les nouvelles réglementations mises en place par le gouvernement afin de savoir s’il est toujours rentable d’envisager une installation solaire chez-soi. Est-ce toujours intéressant pour un particulier ? Essayons de répondre à cette question de la façon la plus simple possible.

Qu’en est-il des nouvelles réglementations imposées par l’Etat à la filière photovoltaïque concernant le particulier ?

Deux choses sont à prendre en compte principalement :

1 – Le tarif de rachat de l’électricité a été baissé d’environ 20%, ce qui donne pour un tarif de 46,4 c€/kwh pour les installations intégrées au bâti contre 58 c€/kwh avant le moratoire.

Voici, ci-dessous, les nouveaux tarifs d’achats de l’électricité en France à partir du 10 mars 2011 :

Tarif d'achat d'électricité en France

Tarif d'achat d'électricité en France depuis le 10 mars 2011

Ces tarifs d’achats seront ajustés automatiquement chaque trimestre en fonction des volumes de projets déposés. Ces nouveaux tarifs ne concerneront que les nouvelles installations. Concrètement, si votre installation est mise en service avant le 30 juin 2011, vous bénéficierez de tarifs du tableau ci-dessus pendant la durée de votre contrat, généralement de 20 ans. Dans le cas contraire, vous bénéficierez de nouveaux tarifs : si le nombre de projets déposés est conforme à la trajectoire prévue de 100 MW/an pour le segment résidentiel et 100 MW/an pour le segment non résidentiel, cet ajustement consistera en une baisse du tarif d’achat de 2,6%. Si le flux de nouveaux projets est moins important, la baisse sera moins marquée voire nulle. Si le flux est plus important la baisse sera accentuée.

Panneaux solaires photovoltaïques

Panneaux solaires photovoltaïques installés sur un toit

2 – Jusqu’à présent, pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt* (25% actuellement), l’installation chez un particulier ne devait pas excéder 3 kwc. Dorénavant, cette installation peut être amenée à une puissance de 9 kwc. Autant dire de suite que peu de particuliers ont la surface de toit nécessaire pour une installation de 9 kwc intégrée au bâti. Ceci dit, des installations de 4, 5 voir 6 kwc restent tout à fait envisageables.

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* Petit rappel concernant le calcul du crédit d’impôt :

Le crédit d’impôt se calcule sur le montant des dépenses (8 000 € pour un célibataire, 16 000 € pour un couple + 400 € par personne à charge).

Sur ce montant s’applique un taux de crédit d’impôt de 25% pour une installation n’excédant pas 9 kwc et étant intégrée au bâti chez un particulier.

Le crédit d’impôt est exploitable pour une période de 5 ans.

Par exemple, si vous êtes en couple sans enfant et que vous n’avez pas utilisé de crédit d’impôt au cours des 5 dernières années (et que vous avez une facture matériel aux normes pour au moins 16 000 €) vous avez droit un crédit d’impôt de 25% de 16 000 € soit 4 000 €.

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Les tarifs de rachats de l’électricité produite par les installations photovoltaïques chez les particuliers sont–ils toujours attractifs ?

Récapitulons. Le tarif de rachat a perdu 20 % mais la surface exploitable est passée de 3 kwc à 9 kwc. La nouvelle norme d’installation devrait se situer entre 4 et 6 kwc.  Une très bonne installation de 5 kwc coûte environ 3 000 € plus chers qu’une très bonne  installation de 3 kwc. Si nous ramenons cela sur 20 ans, cela fait une augmentation de 12 € des mensualités à rembourser. 12 € pour 2 kwc de rendement en plus. Cela reste très intéressant, surtout pour les toits orientés plein sud et dans une région ensoleillée. Nous avons volontairement mis l’accent sur le fait d’être dans le cadre d’une très bonne installation*. En effet, pour un kit de 5 kwc à 23 000 € TTC, vous trouverez différents produits n’ayant pas tous le même rendement. Nous vous conseillons donc d’être vigilant  sur le choix du matériel.

Nous vous recommandons d’interroger votre installateur sur ce qu’il vous propose et les garanties de fabrications du matériel, du rendement des panneaux au moment de leur installation et au bout de 20 ans. Le plus cher n’est pas forcément le meilleur mais le moins cher est très souvent cause de problème. En cas de doute, n’hésitez pas à vous rendre sur les forums de discussions. Pour les moins habitués à Internet, sur un moteur de recherche (tel Google) tapez le nom du fabricant des panneaux que l’on vous propose précédé du mot « problème ». Par exemple, si le nom du fabricant est « Tartempion », tapez « problème Tartempion ». Vous aurez alors accès à toutes sortes de discussions, bonnes ou mauvaises, concernant le fabricant Tartempion.

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* Une très bonne installation selon nous :

  • Une marque reconnue pour sa solidité et sa durée dans le temps (les contrats d’achats durent 20 ans, exploitable jusqu’à 35 ans).
  • Une installation réalisée par un installateur agréé (Quali PV et Quali ELEC) qui vérifiera la pente et l’orientation de votre toit. Il devra aussi inspecter la présence d’ombres néfastes au rendement du photovoltaïque.
  • Un détail précis du rendement de votre installation avant son installation, et avant même la signature du contrat. Une même installation faîte à Montpellier ou à Lille n’aura pas du tout le même rendement. Il faut donc être clair là-dessus  et que votre installateur s’engage clairement dans la rentabilité des panneaux qu’il vous propose.

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Ensoleillement en France

Tout cela peut paraître assez compliqué, voir confus, et c’est normal. Il y a un grand choix de produits, des normes et des tarifs qui changent régulièrement pour les nouveaux arrivants et bien évidemment des gens peu scrupuleux comme dans chaque filière commerciale. Mais il y a aussi des professionnels très compétents, désireux de faire du bon travail avec des bons produits. Le photovoltaïque reste donc un geste écologique non négligeable pour notre environnement assorti d’un investissement financier très intéressant grâce aux aides de l’Etat.

Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Quels-sont-les-nouveaux-tarifs-d.html

Earth Hour + 2011

« Eteignons nos lumières pour y voir plus claire ! »

Earth Hour + 2011

Le 26 mars sera l’heure de l’Earth Hour + 2011. La WWF convie la Terre entière à un dîner aux chandelles samedi soir de 20h30 à 21h30.

L’évènement mis en place en 2007 est aujourd’hui devenu une coutume annuelle réjouissant les associations écologiques. En 2010, 126 pays et 4 000 villes participèrent et 1 200 monuments (dont la tour Eiffel, le Louvre ou encore les Invalides sur Paris) furent éteints. Ne soyez pas sceptiques, évidemment il n’est pas souhaité une coupure d’énergie totale, il n’est pas interdit de regarder la télévision et l’éclairage urbain ne peut être éteint pour des raisons de sécurité. Le but n’est pas de s’arrêter de vivre pour réduire notre consommation d’énergie pendant une heure, mais d’affirmer symboliquement son engagement. L’édition 2009 en France a permis une baisse de consommation d’électricité de 1% pour 200 villes participantes, un petit chiffre aux lourdes significations. Nous comprenons ici ce qu’il nous est possible d’économiser en se passant de l’inutile.

Earth Hour + 2011

Cette quatrième édition apporte une nouvelle dimension à l’évènement. L’Earth Hour devient l’Earth Hour +. L’idée est d’inviter les participants à s’engager à accomplir tout au long de l’année une action écologique bien plus concrète que l’Earth Hour. Le mouvement est non seulement soutenu par les Etats, mais aussi de grandes sociétés et de nombreuses personnalités connus à travers le monde affirmant leur engagement environnemental. Singapour, organise notamment une soirée complète avec concert, carnaval, marché nocturne et projection en plein air du film The Age of Stupid.

L’initiative Earth Hour + s’annonce très intéressante pour la planète mais une participation collective est primordiale, samedi soir, éteignez vos lumières et engagez-vous.

N.B. : L’Earth Hour débutera samedi par une minute de silence à la mémoire des victimes liées aux multiples catastrophes japonaises.

Pour en savoir plus : earthhour.fr

Recyclage façon canadienne

C’est à une drôle d’expérience que Silicium Technologies souhaite consacrer un de ses articles aujourd’hui. L’émission québécoise de TVA « Testé sur des humains » a réalisé un évènement original et écologique : un flashmob sur le recyclage. Une opération de sensibilisation réussite puisque la vidéo fait le tour du net aujourd’hui.

Les déchets produit par la société actuelle coûtent 10 milliards d’euro chaque année à la France. Les emballages représentant 30% du poids de nos poubelles et 50% de leur volume. Selon l’Ademe, nous usons 90 milliards d’emballages par an, soit environ 2 900 par seconde. Bien que les entreprises s’efforcent de réduire le nombre de couches d’emballages de leurs produits (jouant par ailleurs cette carte écologique pour accentuer leur vente) nous sommes face à une vague de déchets prête à nous submergée.

Les poubelles du tri sélectif

Au niveau mondial, le recyclage offre un chiffre d’affaires avoisinant les 160 milliards de dollars. C’est également 1,5 million de personnes qui sont employées par l’industrie du recyclage. Mais le rapport du PNUE s’avance encore plus loin, pour lui le recyclage permettrait de résoudre des problèmes d’alimentation mondiale : « le recyclage des déchets alimentaires et la mise en place de nouvelles technologies, comme produire du sucre à partir de déchets de paille ou de restes de noix, seraient une initiative favorable à l’environnement qui permettrait d’augmenter les quantités de céréales disponibles pour le bétail ».

Le recyclage prend ainsi tout son sens, il doit être un réflexe pour tous. Vous, auriez-vous ramassez cette bouteille ?

Journée mondiale de l’eau

Instauré par l’Organisation des Nations Unies en 1992 suite au sommet de Rio, la Journée mondiale de l’eau s’officie chaque 22 mars. Cette année c’est au Cap qu’elle sera célébrée, placée sous le signe du thème suivant : « L’eau pour les villes : répondre au défi urbain ». Le but étant de mobiliser les Etats à agir pour leur population et de travailler à la gestion de l’eau mondiale. Chaque gouvernement, chaque organisation, chaque individu est appelé à s’engager activement à l’économie de cette ressource vitale.

Quelques chiffres :

  • 3,3 milliards d’êtres humains vivent en milieu urbain.
  • 38% d’entre eux habitent dans des bidonvilles.
  • 1,5 milliard de personnes vivent sans eau potable.
  • 1,5 millions d’entre eux sont des enfants de moins de 5 ans.

Pour l’occasion, l’association humanitaire Solidarité Internationale adresse une pétition au gouvernement réclamant d’avantages de mobilisations pour les populations qui n’ont pas accès à l’eau potable. Véritable fléau, première cause de mortalité humaine, l’assainissement des eaux se doit d’être une priorité dans les politiques internationales. Cette initiative s’opère à un an du 6ème Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012.

Pour en savoir plus : www.votregouttedeau.org/petition.php

Twitter !

Je tweet, nous tweetons, vous tweetez…

Pour accompagner l’ouverture de son blog, Silicium Technologies se connecte sur Twitter !

Ainsi, nous tenterons de vous tenir informer de toute l’actualité environnementale se tenant lieu dans le monde. Nous espérons vous y retrouvez rapidement ! N’oubliez pas pour autant de venir nous rendre visite sur notre blog et n’hésitez surtout pas à vous exprimer, votre avis nous intéresse !

Notre pseudo : SiliciumTechnologies, tout simplement.

Peut-on encore éviter les répercutions de la surconsommation humaine ?

L’homme moderne a enfin pris conscience de sa surconsommation énergétique. Malheureusement, il est trop tard. Nous savons déjà que les dégâts sur la planète sont irréversibles. Alors pourquoi tant d’efforts pour restreindre notre consommation ?

Bien que l’avenir de la Terre ne soit pas radieux, un geste mondial imminent peut encore limiter la dégradation de la planète. Aujourd’hui, que risquons-nous ? Ce fameux « réchauffement climatique » dont on nous parle tant est la principale conséquence de nos actes. Mais cela va plus loin que deux-trois degrés supplémentaires par siècle. Il entraînerait avec lui nombre de perturbations dont une dévastation massive d’écosystèmes menant à de nombreuses extinctions d’espèces et d’importantes famines, il nous faudrait faire face à de nouvelles maladies mortelles et une grande diminution de l’eau potable disponible, ajoutons à cela la fonte des glaciers et une augmentation des pluies torrentielles et des cyclones élevant le niveau de la mer et inondant les zones côtières. Sans parler des conflits géopolitiques qu’il en découlera. Un scénario type de science-fiction déjà au programme des chaînes infos. Il faut avoir conscience que ces répercussions sont plus qu’imminentes, plusieurs îles (telle l’Ile Lohachara en Inde) ont déjà été submergé par l’océan ou en sont menacées. Mais c’est surtout des milliers d’individus qui ont déjà dut être relogés ces dernières années, après qu’ils y aient perdu leur terre, leur maison et leurs souvenirs.

Les îles Kiribati

Atoll de Marakei, Iles Kiribati. Archipel menacé d'innondation permanente par la montée du niveau de l'océan.

Ces conséquences ne pourront être évitées, ce que nous pouvons encore contrôler est jusqu’à quelle intensité ces catastrophes climatiques vont s’abattre sur nous. Diminuer notre diffusion de gaz néfastes dès aujourd’hui et ralentir l’effet de serre pourraient sauver nombre d’êtres humains. Alors que nous devrions tous se détourner de notre mentalité du matériel, freiner notre dépendance aux transports et être moins accroc à la viande, nous persistons dans notre société du gaspillage. Nous nous devons de diminuer notre exploitation sans limite des hydrocarbures, de mettre un terme à la déforestation inutile et d’être solidaire avec les populations en difficultés. Pour stopper l’empoisonnement de l’atmosphère, il faudrait réduire de moitié (au moins) les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto visant à modérer cette pollution a pour objectif une diminution de 5,2% sur la base des émissions de gaz à effet de serre de 1990 des pays industrialisés seulement, nous sommes donc très loin du compte. De plus, les Etats-Unis, plus gros pollueur au monde, n’a pas ratifié le traité.

La planète fait ainsi face à un problème majeur : les pays du Nord refusant dans l’ensemble de sacrifier leur confort et leur avance s’opposent aux pays en voie de développement n’acceptant pas de ralentir leur croissance pour corriger l’erreur commise par ces états industrialisés. Une querelle sans solution fondamentale qui a pour victime les populations du Sud déjà en proie aux chocs climatiques.

Généralités sur le panneau photovoltaïque

Petites précisions rapides sur le panneau photovoltaïque. Je reviendrai sur divers aspects techniques plus tard, pour commencer j’en resterai à des explications simples et utiles. Qu’est-ce que c’est ? A quoi sert-il ? Comment fonctionne-t-il ?

Commençons par une petite définition : un panneau photovoltaïque est un générateur conçu dans le but de recueillir l’énergie solaire afin de la transformer en énergie électrique. Plus en détails, ce sont les cellules photovoltaïques qui, soumises à la lumière du soleil, produisent une tension permettant le passage d’un courant électrique. Ces cellules sont composées d’une matière appelée silicium, élément chimique premier dans la composition du sable, très abondant sur Terre. En général, deux types de cellules photovoltaïques s’imposent : les cellules en silicium monocristallin, façonnées avec un cristal unique ; et celles en silicium polycristallin, composées de nombreux cristaux. L’intérêt entre ces deux technologies apparait au niveau de leur rendement. Pour une surface moindre le monocristallin obtient une meilleure performance, à l’inverse du polycristallin, moins cher. Malgré tout, l’un comme l’autre répondent à la même règle : le courant produit est proportionnel à la surface totale du panneau.

Un panneau photovoltaïque

Un panneau solaire photovoltaïque

Un horodateur

Horodateur fonctionnant à l'énergie photo-voltaïque

Attention ! L’erreur est souvent commise de confondre le panneau solaire thermique avec le panneau solaire photovoltaïque. Ce premier permet d’imprégner un fluide caloporteur (qui transporte la chaleur) des rayonnements du soleil dans le but de réchauffer votre maison, piscine ou autre système auquel il est relié. L’énergie électrique perçue par le photovoltaïque est quant à elle directement assimilé dans le réseau national, puis redistribué dans les foyers ; elle est exploitable pour n’importe quel usage. A noter qu’il existe également des installations photovoltaïques indépendantes de tout réseau, stockant et consommant leur propre production. Je pense à des appareils tels que des calculatrices ou des horodateurs ; mais loin de pouvoir se raccorder à un réseau, satellites et îles isolées sont également approvisionnés de la sorte.

Il est vrai que l’élaboration d’un panneau photovoltaïque est réputée coûteuse. Mais les recherches actuelles ont permises de réduire grandement ce prix et la surconsommation d’énergie pour la fabrication d’un seul panneau. Aujourd’hui, selon la technologie utilisée, il faudra 2 à 4 ans d’activité pour que le panneau dédommage l’énergie employée à sa mise en œuvre. A savoir que, d’après les constructeurs, ce même panneau a une longévité d’environ 25 ans à au moins 80% de son efficacité initiale. C’est donc plus de 20 ans de rendement qui vous est garanti. En outre, le photovoltaïque a avant tout le mérite d’être une énergie propre, c’est-à-dire une énergie non polluante ne rejetant ni gaz toxique, ni déchet. Ne portant pas atteinte aux animaux et ne déformant que très peu le paysage, nous pouvons aussi avancer son faible impact environnemental. Il s’agit véritablement d’une énergie en plein développement occupant de plus en plus l’espace des différentes puissances mondiales dont le Japon, les Etats-Unis et notre voisin l’Allemagne.

Panneau photovoltaïque

Un panneau photovoltaïque en installation

Le soleil étant une source d’énergie (pratiquement) illimité, nous pourrions penser que le photovoltaïque est la solution à l’épuisement des hydrocarbures. Pourtant, il faut se rendre à l’évidence, la technologie actuelle ne permet pas d’alimenter tous les besoins humains par ce système que ce soit à cause de la surface demandée, du coût engendré ou encore des possibilités de stockage.

Les 5 énergies renouvelables de la Terre

« Energie renouvelable », un terme bien souvent employé sans savoir sa réelle signification. Essayons donc d’éclaircir certains points.

Une énergie renouvelable est une source d’énergie inépuisable exploitant des ressources naturelles, son stock doit donc se régénérer plus rapidement que sa vitesse d’utilisation. Celles-ci se distinguent des énergies non renouvelables comprenant l’énergie nucléaire et la combustion d’énergie fossiles tel le pétrole, le charbon et les gaz naturels. A ne pas confondre énergie renouvelable et énergie propre. Effectivement, la plupart engendrent peu ou même aucun gaz à effet de serre, ni de déchets. Pour autant, certaines, notamment la biomasse, demeurent polluantes. Il ne faut pas non plus oublier la consommation dut à leur mise en œuvre : la construction d’un panneau photovoltaïque ou la pose d’une éolienne réclame une consommation d’énergie qui demandera à l’appareil plusieurs années de fonctionnement afin de le rentabiliser. Parmi les défauts dénoncés, on peut également noter l’impact environnemental : la déformation des paysages, de dérèglement des courants, l’atteinte à l’habitat animal… Nous pouvons avant tout citer les barrages hydroélectriques qui font obstacles à la migration des poissons (saumons…) et mènent à leur disparition.

On dénote 5 ressources en tant qu’énergies renouvelables :

  • L’énergie hydroélectrique : elle emploie le cycle de l’eau. On distingue cinq applications différentes de cette ressource : l’énergie des vagues (utilise leur mouvement), l’énergie osmotique (une réaction entre l’eau salée et l’eau douce), l’énergie marémotrice (l’activité des marées), l’énergie hydrolienne (exploite les courants sous-marins) et l’énergie thermique des mers (utilise la température de l’eau). L’hydroélectricité est l’énergie renouvelable la plus courante dans tous les pays du monde, cependant elle a de lourdes retombées écologiques (barrages…).
Barrage hydroélectrique

Barrage hydroélectrique de Tigne, Savoie, France

  • L’énergie solaire : il existe deux types d’énergie employant l’activité du soleil : l’énergie solaire photovoltaïque qui convertit le rayonnement solaire afin de créer un courant électrique sur le modèle de l’effet photo-électrique, et l’énergie solaire thermique qui récolte la chaleur du soleil pour chauffer ses locaux ou de l’eau sanitaire. Ce sont des énergies propres avec un faible impact environnemental, en revanche elles fonctionnent seulement la journée.
  • L’énergie éolienne :
    Parc éolien offshore

    Parc éolien Horns Rev II

    sur le modèle des moulins à vents, elle utilise l’énergie mécanique résultante du vent pour faire de l’électricité. Il s’agit d’une énergie propre en forte expansion ayant l’avantage de pouvoir s’installer sur terre comme sur mer.

  • L’énergie de la biomasse : elle utilise la combustion de ressources organiques (bois, mais aussi betteraves, pommes de terre, pailles, huiles…). C’est une énergie très controversée par le fait de bruler des aliments, de plus cette énergie réclame une grande quantité de terrain et d’eau. Mais il faut surtout noter la forte pollution qu’elle engendre par la combustion des ressources.
  • L’énergie géothermique : c’est la Terre elle-même qui constitue la ressource, il s’agit d’exploiter l’énergie contenue dans le sol et les nappes d’eaux souterraines. Elle a l’avantage de ne pas dépendre des conditions climatiques. C’est la plus ancienne des énergies renouvelables, employé dès l’antiquité dans les villes d’eau.

    Site géothermique de Soultz

    Site géothermique de Soultz, Alsace, France

Aujourd’hui, les énergies renouvelables produisent moins de 20% de la consommation mondiale. Cette part augmente progressivement afin de soulager notre dépendance aux combustibles fossiles. Le but étant évidemment de réduire la pollution mondiale pour « sauver » la planète mais aussi d’allonger de délai très court avant l’épuisement de ces hydrocarbures. Mais une question s’impose face à cette pénurie, les énergies renouvelables pourront-elles assurer les besoins en énergies mondiaux actuels ? Nous savons déjà que non. Industrie, transport, agriculture, chauffage, logement et confort personnel, chaque aspect de notre mode de vie moderne mène à une surconsommation électrique. En outre, nous ne pouvons pas non plus nous reposer sur l’énergie nucléaire qui n’est pas aussi efficace que les hydrocarbures, même associé aux énergies renouvelables. Rappelons que l’électricité ne peut pas remplacer le pétrole comme matière première.

Les énergies renouvelables sont évidemment primordiales pour l’avenir de notre monde mais nous nous devons de diviser rapidement notre consommation quotidienne avant de subir un contrecoup fatal. En l’état, nous pouvons affirmer que l’épuisement des combustibles fossiles mènera à la fin de l’abondance énergétique.

Bienvenue !

Bonjour, bonsoir toutes et tous !

Par cet article, je déclare le blog de Silicium Technologies ouvert ! Un de plus sur la toile parmi des dizaines de milliers alors pourquoi venir lire celui-ci plus qu’un autre ? Pour la même raison que vous parcourez ces « autres », parce que le sujet vous intéresse, que vous aimez le style, l’ambiance qu’il y demeure, que vous voulez donner votre avis ou partager votre expérience.

Logo de Silicium Technologies
Logo de Silicium Technologies

Ici, on parlera écologie et environnement. Sujet à la mode ? Certes oui, mais évidemment pas sans raison. En ce XXIème siècle, l’avenir de la planète est au cœur des préoccupations internationales. Une prise de conscience tardive (trop tardive) mais enfin avérée. La notion de développement durable fait son chemin dans les politiques mondiales, le recyclage devient une norme citoyenne et les technologies sont de plus en plus mises au service de l’environnement. Evidemment ce n’est qu’un début, en rester là ne résoudrait en rien les problèmes futurs prévus.

Petite précision supplémentaire, une certaine partie du site sera consacré aux panneaux photovoltaïques en particulier. En effet, Silicium Technologies est spécialisé dans la pose de ceux-ci. Nous souhaitons donc partager notre savoir-faire à propos de cette énergie renouvelable d’un intérêt écologique imminent.

Les présentations sont faites, bonne lecture !

N.B. : Ha et oui ! Pour ceux qui veulent en savoir plus sur notre entreprise, c’est par ici !